“la mea tèrra” en gascon, c’est la terre mienne, ma terre.
Mon sol, mon ancrage, là où
peuvent se développer mes racines, solides,
et où peuvent danser mes branches.
Ma terre, la tienne, la nôtre à tous.
Il y a deux ans maintenant, j’avais un boulot plein de sens : j’accompagnais les entreprises et les acteurs économiques de mon territoire, à monter des projets améliorant la qualité de vie au travail pour tous.
Un boulot utile, dans lequel j’étais convaincue de changer le monde à mon échelle.
Et comme beaucoup de personnes engagées, j’ai fini par y laisser ma santé.
Je le savais pourtant, c’était mon boulot.
Mais c’est tellement difficile d’être lucide et objectif quand il s’agit de notre propre personne…
Côtoyant des réseaux associatifs et militants, je me suis rendue compte à quel point les personnes engagées dans des projets qui ont du sens (au niveau professionnel, associatif, collectif), n’étaient pas pleinement épanouies malgré leur engagement. Voire même s’y noyaient.

Beaucoup de remises en questions.
Beaucoup de certitudes balayées, de projections parties en fumée.
Et une vraie opportunité de me poser des questions redoutables.
Qui je suis ?
Qu’est ce qui est vraiment important pour moi ?
Comment je veux occuper ma vie sur cette planète ?
Planète en triste état, par ailleurs.
Ce qui m’a été le plus difficile, c’est de sortir de la torpeur, d’aller au-delà de mes inquiétudes, de mes angoisses.
“Comment tu vas payer ton loyer?”
“Tu vas gâcher toutes tes années d’étude pour faire ça?”
“Tu crois vraiment pouvoir gagner ta vie en faisant
un truc qui te fait plaisir ?”
“Tu peux pas plutôt retourner pépère dans les rangs
et attendre que la crise passe ?”
Parce que quand on est face à un changement aussi important, le petit hamster dans notre tête fait des prouesses… olympiques !
Ça tourne, ça tourne, ça tourne, et ça tétanise, littéralement.
On ne fait plus que penser, on ne peut plus agir.

Ce qui m’a le plus aidé à surmonter cette tétanie, mon hâvre de calme et de ressourcement, c’est mon chez moi.
Mon chez moi, proche de la nature, des arbres, de l’océan…
qui me permet d’accéder à mon chez moi intérieur, mon moi profond, qui je suis, de quoi j’ai besoin, et pourquoi je me retrouve là, à entraîner un hamster olympique.
Aujourd’hui, pour apaiser mon petit athlète poilu,
je l’amène avec moi en forêt, en montagne, à l’océan,
je le fais entrer dans la danse, pour qu’il n’oublie pas qu’il a aussi un corps, qu’il a besoin d’écouter pour pouvoir recommencer à courir et tourner demain.
Et je le fais partir dans un autre monde,
ce monde sans limites, sans contraintes,
où tout est possible… son monde imaginaire.
Je lui raconte des histoires, je le fais rêver.
Il est donc là, mon tour de magie.
Se relier à son imaginaire, à son corps, à soi, par et pour la nature.
Et avancer petit à petit sur son chemin, avec insouciance et beauté.
“ Un jour, il nous faudra bien répondre à notre véritable vocation, qui n’est pas de produire et de consommer sans fin, mais d’aimer, d’admirer et de prendre soin de la vie sous toutes ses formes “
Pierre Rabhi
“la mea tèrra” en gascon, c’est la terre mienne, ma terre.
Une terre sienne à connaître, à respecter, à nourrir.
Et pourquoi du gascon me direz-vous ?
Parce que je suis un pur produit d’ici, de la Gascogne, de la Garonne et de l’Adour.
Aujourd’hui dans le sud des Landes,
je t’expliquerai très bientôt pourquoi cet ancrage territorial est si cher à mon coeur.
A très vite sur mes terres, tes terres, nos terres à tous.
Pour me rejoindre, viens découvrir les propositions d’expériences et d’accompagnements que je crée spécialement pour toi.