Je suis Marion, et je suis ravie de t’accueillir ici.
Quelques mots sur qui se cache derrière La mea tèrra pour commencer.
Je suis sociologue.
Un bien grand “titre professionnel”, que j’ai mis du temps à oser dire (parce que non, je n’arrivais pas à me nommer comme tous ces gens intelligents qui présentent des concepts avec des mots compliqués à la télé dès qu’un sujet social est en une).
Et surtout un “titre” qui ne dit pas grand chose tout seul.
Depuis mon diplôme, j’ai toujours exercé dans le milieu du travail et des organisations, des collectifs.
J’ai fait pendant plus de sept ans, du conseil auprès d’entreprises, d’acteurs économiques et de collectivités, pour les aider à monter des projets d’amélioration de la qualité de vie au travail.
Un boulot utile, exigeant, dans lequel je me suis investie.
Jusqu’au bout du bout.
J’ai fait un burn out.
Beaucoup de certitudes balayées, de projections parties en fumée.
Beaucoup de remises en questions.
D’autant plus que, quelques mois plus tôt, j’avais entamé un changement de mode de vie en lien avec ma prise de consciente de l’urgence écologique.
Le chemin de reconstruction après ce black-out est long, pas très agréable, mais m’a forgée plus que tout autre expérience, du haut des 30 ans.
Ce fût pour moi l’opportunité de me demander vraiment, sincèrement, qui je suis, qu’est ce qui m’est cher, et de me réapproprier le temps qui m’est offert de vivre dans ce monde.
J’ai décidé d’apporter ma pierre à l’édifice d’un monde meilleur en dessinant une place qui a du sens pour moi.
En parallèle de mes engagements associatifs et militants, j’ai créé mon propre projet, ma terre mienne : la mea tèrra.
Je suis aussi passionnée de nature et de culture(s).
La danse m’a forgée depuis mon plus jeune âge, l’écriture m’a toujours démangée, le théâtre me sort de ma zone de confort, la céramique me ramène à la terre.
Les randonnées en montagne me ressourcent, les grands espaces m’apaisent. Marcher m’ancre.
Et mes engagements associatifs au sein de structures de préservation de la vie sauvage, de la protection animale, et du militantisme écologique local, nourrissent mon besoin d’utilité au quotidien.
Forte des compétences acquises ces dernières années dans l’accompagnement de collectifs, je les combine aujourd’hui avec les apprentissages qui m’ont aidé à cheminer et à évoluer ces derniers mois : écopsychologie, CNV, danse intuitive, légendes et savoirs ancestraux, herboristerie, …
J’aspire aujourd’hui, par ces différents outils, à transmettre un peu de ces moments de pause avec soi, d’émerveillement inestimables, d’imaginaire sans frontière.
Ce retour à des choses simples, ancrées, tellement puissantes et vraies lorsque l’on s’essouffle.